C’est ballot dit donc ! La photo qui suit aurait clairement dû finir dans le Top of septembre, mais pour je ne sais quelle raison je l’ai laissée de côté. ll n’est pas improbable que je la réservais inconsciemment pour un usage différent, mais du coup cela démontre un peu que cette série du top 3 ne fonctionne pas si bien que çà…

Cela fait déjà quelque temps que je presse le déclencheur de mon appareil et je n’ai toujours pas trouvé mon univers photographique, quand bien même ce n’est pas vraiment une nécessité. En fait, cela ne me gêne pas plus que çà dans la mesure ou j’aime bien toucher à tout et je n’ai pas honte de photographier un papillon, une horloge ou une fleur si le désire m’en prend. Ceci dit avoir un semblant de fil conducteur qui ressort de son « travail » ne serait pas un mal, surtout lorsque l’on souhaite partager ses photos.
Au XXIe siècle, où tout a été vu, tout a été fait (ou presque), au fond je ne devrais guère avoir honte de me nourrir un peu de ce qui se fait pour mieux me « définir », mais pour être franc je ne regarde pas trop le travail des autres en matière de photographie. À cela 2 raisons, la plus évidente pour moi est simplement d’éviter d’être dans le mimétisme ou pire le plagiat. La deuxième est liée à la « frustration » que peut engendrer la découverte de photo de lieux que l’on rêve de photographier et qui pour l’heure nous sont inaccessibles et/ou parfois le matériel utilisé que l’on ne possède même pas dans ses rêves les plus fous (en somme des problèmes qui découlent de notre société de consommation).

Il est probablement temps de changer cette habitude cependant, j’en veux pour preuve le cliché du jour : lorsque j’ai fait cette photo, je savais exactement ce que je voulais et en même temps je n’ai pu m’empêcher de penser au travail d’Alexandre Deschaumes, non pas en terme de mimétisme ou autre, mais en me rappelant sa « Photo¹» et me demandant ce qu’il aurait fait dans cet environnement. Clairement cette photo me plait et est en partie représentative de ce que j’aime faire ! Donc oui autant m’inspirer pour mieux progresser. En attendant, je ne goute pas moins mon plaisir surtout lorsque l’on sait avec quel matériel elle a été obtenue (objectif en plastique avec un autofocus qui ne fonctionne plus, aucun filtre sous la main, pas de trépied)².

Forcella del Sassolungo, Sassolungo (2014)

Pour l’anecdote le passage de la fourche était un peu frais : un petit 2°C, avec en bonus quelques flocons.